Au cours de sa courte histoire, l’Économie pour le bien commun a fait des progrès remarquables au niveau des gouvernements locaux et régionaux. Même au niveau de l’Union européenne, l’économie pour le bien commun est sur la carte.
Le bilan de l’économie pour le bien commun est un instrument qui promeut une économie éthique et axée sur les valeurs. Son impact et sa signification vont au-delà des exigences légales afin de garantir les normes les plus élevées possibles à l’avenir.
De plus en plus de consommateurs recherchent des produits et des services plus équitables et plus durables. L’Union européenne, ainsi que les gouvernements et les partis politiques de toute l’Europe, ont reconnu l’Économie du bien commun comme un outil efficace pour offrir plus de transparence aux consommateurs, aux organismes de réglementation et aux autres parties prenantes.
Dans une certaine mesure, le bilan de l’économie pour le bien commun a déjà porté la responsabilité sociale des entreprises (RSE) à un nouveau niveau. Cela est dû en partie à sa conception très complète, mais aussi au fait qu’il s’agit du seul outil d’évaluation qui permet aux consommateurs et aux autres parties prenantes d’évaluer la contribution d’une entreprise à la société et à l’environnement. Étant donné que le bilan du bien commun répond dès aujourd’hui aux exigences de demain, il constitue un exemple pour l’avenir. En identifiant les avantages que cela crée pour la société dans son ensemble, les pionniers de l’économie du bien commun sont devenus la force motrice des développements sociopolitiques et de la future politique économique.
L’Économie pour le bien commun n’est pas un parti politique en soi. Il tente toutefois de gagner des partisans dans le plus grand nombre de partis possible, à l’instar de la stratégie des ONG de défense des droits de l’homme, de la paix, de la justice entre les sexes ou de l’environnement. De nombreux politiciens se sont inscrits en tant que partisans de l’Économie pour le bien commun – vous pouvez en trouver quelques-uns ci-dessous.
Christian Felber et Diego de Isabel la Moneda au Comité économique et social européen à Bruxelles.
Union européenne : Le GEC comme vecteur de la création d’un marché éthique européen
La reconnaissance par le Comité économique et social européen (CESE) des mérites de l’économie du bien commun montre la voie. Lors de sa session plénière du 17 septembre 2015, le CESE a approuvé un avis sur l’Économie pour le bien commun avec une majorité de 86%. Le résultat de ce vote a également constitué une instruction claire pour la Commission européenne : dans le cadre de la stratégie renouvelée de reporting non financier, les entreprises qui peuvent démontrer une meilleure performance éthique devraient être récompensées. À la demande de la Commission européenne, le CESE a répondu en 2017 par un avis explicatif sur les nouveaux modèles économiques durables, dans lequel le GEC a été mentionné deux fois encore, et l’avis de 2015 a été évoqué.
Directive européenne sur l’information non financière
Conformément à la directive européenne sur l’information non financière (2014/95/UE), les entreprises de grande envergure sont tenues de publier des informations non financières depuis 2017. L’objectif de cette directive est d’accroître la transparence des activités commerciales d’une organisation, et l’impact qu’elles ont, en particulier en ce qui concerne les questions environnementales, sociales et liées aux employés. On espère que les avantages de l’information non financière, obligatoire pour les grandes organisations, auront un impact positif sur les petites et moyennes entreprises également.
La directive exige que les États membres de l’Union européenne transposent les règles dans leur législation nationale. Pour s’y préparer, l’économie du bien commun a présenté son bilan du bien commun aux législateurs fédéraux d’Autriche et d’Allemagne comme un exemple de rapport efficace.
Les Nations unies
En 2017, le Programme des Nations unies pour le développement a invité pour la première fois l’Économie du bien commun à présenter son concept. En 2019, le modèle ECG est mentionné dans un document de travail de l’UNRISD intitulé “Indicateurs d’impact sur le développement durable pour l’économie sociale et solidaire“.
Au niveau national
On trouve déjà des décisions politiques et des législations en faveur du GEC dans plusieurs pays.
Christian Felber a été invité en 2016 au Bundestag allemand en tant qu’expert sur la directive de l’Union européenne sur les rapports non financiers. En 2019, la première motion dans un parlement national a été soumise par le parti vert allemand au Bundestag à Berlin.
Apprenez-en plus sur les municipalités qui ont déjà adopté l’Économie pour le bien commun.
Les voix des politiciens
Si vous êtes un politicien et que vous voulez soutenir l’économie pour le bien commun, envoyez-nous un courriel.